Actualités 2021

Actualités 2021

En cette année 2021, énormément de nouveautés ont conduit à la refonte complète de ce site Internet (dixième version depuis l’installation du Docteur Yves Rouxel à la Clinique des Lilas en 2003 !!!!).

 

Au programme :

 

  1. La clinique des Lilas dans le top Ten !
  2. Le groupe AlmaViva Santé rachète la Clinique Paris-Lilas et la Clinique de l’Alma
  3. Inauguration du Centre du Genou de la Clinique des Lilas
  4. Enseignement postuniversitaire du 11 Avril 2019
  5. Démarrage de l’e-médecine
  6. Publication d’un article sur 15 ans de pratique de la reconstruction du ligament croisé postérieur
  7. Mise au point sur la chirurgie du ligament croisé antérieur (Information patient)
  8. Développement d’un renfort externe dans la chirurgie du ligament croisé antérieur : la plastie « Lilas »
  9. Nouveautés concernant la chirurgie du cartilage !
  10. Développement de la pratique de l’échographie de l’appareil locomoteur en consultation
  11. Poursuite des travaux de recherche sur la cinématique du genou
  12. Accueil d’un nouveau Fellow dans le cadre de la préparation du DIU d’Arthroscopie
  13. Accueil régulier d’étudiants du secondaire et du supérieur

 


1. Classement du Point 2019 : La clinique des Lilas dans le top Ten !

Le magazine Le Point a publié le palmarès 2019 des hôpitaux et cliniques de France et la Clinique Paris Lilas, établissement historique en chirurgie orthopédique, est fière de tenir son rang cette année encore en se classant au 9 ème au tableau d’honneur des meilleures de France en Chirurgie du Genou (Ligaments croisés) et 3 ème à Paris/Ile de France.

 

Cette reconnaissance valorise la qualité de la prise en charge et le professionnalisme des équipes médicales et soignantes de la clinique puisque cette analyse détaille de façon fine les conditions d’hospitalisation observées pendant une année dans l’ensemble des établissements hospitaliers, publics et privés.

 

 

Cette étude prend en compte un grand nombre de critères qui, compilés, lui confèrent une grande pertinence.

 

 

  • L’activité, avec le nombre d’actes réalisés dans l’année (625 pour l’année étudiée, en hausse de 10%)
  • La spécialisation. L’orientation de l’établissement vers une activité très spécifique a été étudiée (Chirurgie du genou, chirurgie des ligaments croisés).
  • La technicité, avec des actes réalisés selon une technique toujours plus actualisée et/ou le pourcentage des actes complexes réalisés.
  • La durée de séjour. Une durée moyenne de séjour basse témoigne reflète de bonnes habitudes et des protocoles validés, la présence d’un personnel compétent et permet de limiter les risques d’infection. Au maximum, la procédure se passe en ambulatoire, le patient arrivant le matin et rentrant chez lui le soir même de l’intervention.
  • Notons en outre la grande notoriété dont jouit la Clinique : les patients sont prêts à venir de loin pour s’y faire opérer (la notoriété) !

 

Il faut savoir que ce classement est établi à partir de deux sources :

 

  • Le questionnaire adressé à chaque établissement (582 publics et 571 privés) dans lequel l’essentiel des questions porte sur les moyens matériels et humains dont disposent ces structures et qui garantissent un niveau plus ou moins élevé de sécurité et de qualité des soins en chirurgie
  • Les données du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information) obtenues auprès de l’ATIH (Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation). Cette base de données contient les 27 millions de dossiers médicaux informatisés des patients hospitalisés au cours de l’année. Elle permet d’analyser finement les actes pratiqués dans chaque établissement et notamment l’activité de chacun des sites géographiques des CHU (Centres Hospitaliers Universitaires) français.

 

 

  • La Clinique Paris-Lilas est fière, en 2020, de tenir son rang en chirurgie du genou et ses résultats sont disponibles sur le site du Point. La Clinique a une forte image en chirurgie des ligaments croisés et en chirurgie orthopédique de façon générale, quelle soit ligamentaire ou prothétique (genou et hanche). A titre personnel, le Docteur Yves Rouxel, aux Lilas depuis 2003, co-fondateur du Centre du Genou de la clinique (www.genou-lilas.fr), est heureux de pouvoir présenter ces résultats, qui sont le reflet d’une pratique privilégiée depuis 15 ans.

 

2. Le groupe Almaviva Santé rachète la Clinique Paris-Lilas

La clinique des lilas, spécialisée en chirurgie orthopédique et traumatologie du sport, fait partie des établissements les plus réputés de la région Ile-De-France depuis trente ans avec une forte notoriété en chirurgie du genou.

Depuis ont été développées d’autres spécialités comme la chirurgie prothétique mini-invasive de la hanche et la chirurgie arthroscopique de l’épaule.

Forte de cette expertise, de la qualité du plateau technique (bloc opératoire, centre d’imagerie avec deux IRM, scanner etc…), la Clinique des Lilas s’est fait une réputation d’excellence lui permettant même d’accueillir de nombreux sportifs de haut niveau avec une apothéose lors de la coupe du monde de football 1998.

 

Au fil de son histoire, la Clinique des Lilas et sa quinzaine de chirurgiens orthopédistes ont su évoluer en évitant les effets de mode (chirurgie robotisée etc…), en développant des solutions novatrices comme l’initiation de la RRAC (Récupération Rapide Après Chirurgie) dès 2013 et le développement de la chirurgie ambulatoire avec les progrès organisationnels et les nouvelles solutions d’anesthésie.

Télécharger le poster RRAC au format pdf

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Appartenant depuis toujours à un groupe familial, cette clinique a su résister contre vents et marées aux nouvelles contraintes économiques et aux exigences des tutelles jusqu’en 2016, date du rachat de l’établissement par le groupe Médifutur qui a permis d’engager de lourds investissements matériels et humains.

Ce dynamisme renforcé, permettant d’asseoir l’établissement comme un acteur majeur de la chirurgie orthopédique en Ile-De-France, nécessitait pourtant de nouveaux moyens pour asseoir la Clinique dans l’hyper spécialité de chirurgie orthopédique, pour développer de nouveaux pôles de compétences et pour sectoriser les praticiens par type d’activité.

C’est donc naturellement que le groupe de santé Almaviva s’est rapproché de l’établissement pour envisager un partenariat permettant la réalisation de ces nouvelles ambitions.

Forte d’une excellente image en chirurgie orthopédique (Clinique Arago et divers établissements spécialisés dans toute la France, Almaviva a finalement racheté la Clinique des Lilas qui a vu son organisation refondue début 2019 avec l’arrivée de nouveaux praticiens.

Le Docteur Rouxel, quant à lui, fier d’y être installé depuis 2003, poursuit son activité au sein de cet établissement attachant, qui garde une taille raisonnable et prodigue des soins personnalisés hyperspécialisés dans un climat serein.

3.Inauguration du Centre du Genou de la Clinique des Lilas

Dans les suites du rachat de la Clinique des Lilas par le groupe Almaviva Santé, il était naturel que les praticiens se regroupent par pôles de compétences, collant ainsi au plus près au désir à la fois des praticiens et de la patientèle, pour des soins toujours plus personnalisés et spécialisés.

Le Docteur Yves Rouxel, installé dans l’établissement depuis 2003 et dont le pôle de compétence principal était la chirurgie du genou sous tous ses aspects, dans toutes ses sous catégories, y compris les plus périlleuses (chirurgie du ligament croisé postérieur, prothèse unicompartimentaire, etc…), a donc eu l’idée avec quelques collègues de créer une structure spécifique permettant de répondre à ces attentes.

Le Centre du genou a donc été créé (www.genou-lilas.fr) et regroupe quatre chirurgiens ultra spécialisés dans le traitement préventif, le diagnostic, le traitement médical et chirurgical de toutes les pathologies traumatiques ou arthrosiques touchant le genou. Un Doctolib dédié « SOS genou » a également été lancé dans la foulée.

Cette nouvelle structure de l’Est parisien offre aux patientes victimes d’une atteinte du genou une prise en charge rapide et optimale par un chirurgien spécialiste du genou et ce tous les jours de la semaine.

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Un rendez-vous rapide sera organisé et, si nécessaire, un accès aux moyens d’imagerie modernes (radiographie et IRM) sera possible en urgence.

Cela concerne toutes les pathologies du genou dont la prise en charge sera soit médicale, soit chirurgicale, soit les deux, avec de multiples collaborations possibles avec les médecins du sport, kinésithérapeutes, radiologues et anesthésistes.

 

Le genou est en effet une articulation très exposée et malheureusement fréquemment touchée par un traumatisme (sportif, professionnel ou domestique) pouvant toucher les ligaments, les ménisques, l’os (fracture), les muscles et les tendons.

Il importe d’offrir une prise en charge rapide et personnalisée à chaque patient en centrant la démarche sur trois points :

– Diagnostic : examen clinique en urgence, accès rapide aux examens complémentaires (radiographie, scanner, IRM) et synthèse de la pathologie en cause avec élaboration d’une stratégie de traitement, qu’elle soit chirurgicale ou non.

– Thérapeutique : prise en charge moderne et actuelle par un chirurgien spécialisé avec proposition du traitement adéquat. Si chirurgie : utilisation de techniques permettant une récupération plus rapide (arthroscopie, chirurgie mini-invasive, chirurgie percutanée).

– Prise en compte du projet de rééducation et de suivi, prise en charge multidisciplinaire (kinésithérapeute, médecin rééducateur, médecin du sport) et suivi ultérieur optimal (radiologue spécialisé en imagerie ostéotomie-articulaire, chirurgien, rééducateur spécialisé en traumatologie sportive).

L ’objectif de cette prise en charge est d’optimiser la prise en charge, de raccourcir les délais d’obtention des examens complémentaires, de proposer le traitement le plus adéquat, d’anticiper les besoins de rééducation et au final de minimiser les séquelles ultérieures.

Notre équipe est composée de 4 chirurgiens spécialisés pouvant vous recevoir à tour de rôle chaque jour de la semaine aux Lilas (Centre du genou 3eme étage bâtiment CEPIM).

RDV en ligne possible via le site Doctolib ou directement au 01 43 62 22 24.

Que faire en attendant une consultation ?

– Glacer le genou,

– Éviter l’appui,

– Élever le membre inférieur pour éviter l’œdème,

– Effectuer une contention par attelle.

Si le délai de prise en charge est supérieur à 24h, consultez votre médecin traitant pour instaurer un traitement anticoagulant et éviter la phlébite.

Ainsi, une prise en charge rapide et personnalisée pour chaque patient est proposée. Les cas particulièrement difficiles ou complexes étant pris en charge de façon collégiale.

4.Enseignement postuniversitaire du 11 Avril 2019

Le Centre du genou de la Clinique des Lilas et l’établissement sont particulièrement fiers d’avoir pu organiser un enseignement postuniversitaire le 11 avril 2019 dont le thème était, bien évidemment, le genou, articulation phare de l’établissement.

Intitulée « Le genou dans tous ses états », cette soirée a constitué une sorte de record puisque 507 personnes ont été accueillies pour des présentations et des échanges concernant l’état, à l’heure actuelle, du traitement de cette articulation, des évolutions possibles à l’avenir et des nouveautés.

À cette occasion, le Docteur Yves Rouxel est fier d’avoir pu contribuer à renforcer l’image d’excellence de la Clinique en présentant ses travaux et son expertise en chirurgie ligamentaire (reconstruction du ligament croisé antérieur) et dégénérative (prothèse partielle et totale) du genou.

Cette soirée a été couronnée de succès et d’autres éditions sont désormais prévues.

Communiqué de presse : https://www.almaviva-sante.fr/fr/actualites/id-165-508-inscrits-a-un-enseignement-post-universitaire

 

5.Démarrage de l’e-médecine

Le Docteur Rouxel s’est engagé dans une pratique médicale s’appuyant fortement sur Internet et des applications dédiées. Deux domaines d’application :

  1. Une plage de téléconsultation est désormais ouverte en collaboration avec la plateforme Consulib (www.consulib.com).

2.Un suivi connecté de toutes les prothèses articulaires (hanche et genou) durant une période de trois mois a été initié depuis le début de l’année en partenariat avec la Start up « Move UP ». L’idée est de rester au contact du patient par l’intermédiaire d’une plateforme de professionnels regroupant infirmières, kinésithérapeutes et médecins.

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En effet, le parcours de soin comprend une période peropératoire et post-opératoire dont l’importance est inégale avec un suivi quotidien par le chirurgien impossible.

L’idée de ce suivi connecté (Follow Up) permet de préparer mentalement et physiquement le patient à l’intervention chirurgicale, de suivre son évolution médicale après celle-ci, de suivre les progrès en rééducation en la modulant si nécessaire à la lumière de l’évolution type d’un patient opéré de la même intervention auparavant (comparaison des résultats à une base des données avec synthèse régulière des progrès enregistrés).

À ce jour, plus de cinquante patients ont pu bénéficier de cette solution qui nécessite un appareillage léger (montre connectée au poignet et tablette ou smartphone) et dont les résultats sont, pour l’instant, excellents.

 

Le patient se sent valorisé, épaulé, voire surveillé dans certains cas. Il est confiant et participe à sa progression en confiant, si nécessaire, ses craintes, ses faiblesses ou ses impressions de stagnation.

 

Il faut, bien évidemment, plus de recul pour valider la méthode qui sur le papier n’offre que des avantages en dehors de son coût puisque même si elle est abordable, elle n’est pas encore remboursée par la Sécurité Sociale.

Lien : https://www.lespecialiste.be/fr/actualites/medical/moveup-200-patients-vont-tester-une-application-de-revalidation-du-genou-et-de-la-hanche.html

6. Publication d’un article sur 15 ans de pratique de la reconstruction du ligament croisé postérieur

Le ligament croisé postérieur est quasi inconnu et pourtant il s’agit du pivot essentiel du genou dont le rôle est capital.

Les ruptures de ce ligament sont extrêmement rares et surviennent dans des contextes très particuliers (accidents de la route ou traumatismes sportifs engendrant un impact sévère sur la jambe avec un mouvement de tiroir postérieur bien différent des ruptures en rotation du ligament croisé antérieur).

Par ailleurs, la tolérance fonctionnelle après rééducation est souvent bonne et les traitements chirurgicaux proposés depuis une trentaine d’années se sont révélés la plupart du temps inutiles avec une réapparition de la laxité.

 

Ceci explique que les indications chirurgicales sont rares et que les chirurgiens concernés reconstruisent souvent plus de 200 ligaments croisés antérieurs par an pour 1 (voire 2 ou 3) ligaments croisés postérieurs.

 

Néanmoins en cas de grande laxité, le risque est de développer une arthrose et le traitement chirurgical devient légitime. Ce sujet a toujours passionné le Docteur Rouxel qui a présenté une synthèse de cette pathologie dès 2004 aux Entretiens de Bichat.

Après quinze ans d’installation à la Clinique Paris-Lilas et une vingtaine de patients opérés d’une rupture du ligament croisé postérieur, les résultats ont été analysés.

Les techniques ont évolué au fil du temps suivant en cela les améliorations proposées de façon mondiale.

Surtout, tous les patients ont été revus pour un examen clinique et une appréciation de leurs résultats fonctionnels et radiologiques.

Ce travail a fait l’objet d’une publication dans un mensuel destiné aux kinésithérapeutes compte tenu de leur importance capitale dans la prise en charge de ces lésions.

Article téléchargeable au format pdf

7. Mise au point sur la chirurgie du ligament croisé antérieur (Information patient)

La prise en charge des ruptures du ligament croisé antérieur est en constante évolution depuis quarante ans avec des progrès significatifs ces cinq dernières années. Mais le patient entend parfois des avis contradictoires et peut se sentir « perdu » !

Il s’agit d’une pathologie extrêmement fréquente, touchant le sportif professionnel ou amateur, qui va être source d’une instabilité du genou avec, comme conséquence du fait du jeu articulaire anormal, des atteintes des ménisques puis du cartilage aboutissant à une arthrose interne ou générale en dix à trente ans.

Deux constatations :

– plus le sujet est jeune, plus le cas est préoccupant puisqu’une arthrose sévère peut s’installer dès 40 ans,

– une part importante des prothèses de genou posées actuellement sont en fait la conséquence d’une rupture du ligament croisé antérieur connue ou inconnue survenue quelques décennies plus tôt.

Les chirurgiens orthopédistes se sont donc penchés sur ce problème depuis plusieurs décennies puisqu’il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur (développement des pratiques sportives à risque, plusieurs centaines de milliers de ruptures par an en France).

Le traitement n’est classiquement pas forcément toujours chirurgical et pour les 20% de patients qui ne seront pas opérés des progrès significatifs ont été réalisés en termes de rééducation, de prise en charge plus personnalisée, d’analyse musculaire par des tests isocinétiques et d’analyse de la qualité biomécanique du ligament résiduel et de sa valeur fonctionnelle potentielle.

Mais c’est surtout dans le domaine chirurgical que les progrès ont été les plus spectaculaires depuis une dizaine d’années. Certains pensaient que le traitement chirurgical sans ouverture par arthroscopie et le remplacement du ligament rompu par une greffe tendineuse constituait le choix idéal permettant d’obtenir un genou stable, satisfaisant les patients qui pouvaient reprendre leur pratique sportive dans plus de 95% des cas.

C’était sans compter la poursuite des travaux de recherche et les milliers de publications annuelles qui ont fait émerger de nouveaux concepts.

Citons :

– l’apparition des techniques aux ischio-jambiers type DIDT plutôt qu’au tendon rotulien (Kenneth Jones) puis, depuis peu, l’apparition des greffes courtes type DT4 permettant la sauvegarde d’un des deux ischio-jambiers,

– les progrès de l’anesthésie permettant d’envisager le geste opératoire en hôpital de jour (chirurgie ambulatoire avec sortie le soir même), sans anesthésie motrice du membre (aucune paralysie transitoire donc marche possible)

– des procédures chirurgicales moins agressives avec création de logettes à la main sans utiliser les classiques moteurs qui brûlent l’os et font mal,

– la meilleure compréhension des structures ligamentaires externes souvent détendues après une rupture du ligament croisé antérieur qui ont fait inventer de nouvelles techniques de reconstruction complémentaire toujours en voie d’évaluation (dont la « Plastie Lilas »),

– la découverte de nouvelles lésions méniscales (ramp lésions) et leur recherche systématique actuellement lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur pour éviter l’apparition d’une lésion du ménisque secondairement (classiquement entre 5 et 10% des cas),

– l’analyse biomécanique du résultat obtenu après chirurgie par des moyens variés d’analyse cinématique objective,

– des méthodes de rééducation plus douces et globalement plus performantes utilisant des systèmes modernes.

En 2020 cette chirurgie peut être considérée comme encore plus mature que par le passé et de nouveaux espoirs de progrès toujours plus important passionnent les orthopédistes qui s’intéressent au sujet.

Le Docteur Rouxel, membre du Centre du genou de la Clinique Paris-Lilas, rompu à cette chirurgie depuis vingt ans, a donc décidé en 2019 d’écrire une mise au point accessible destinée à ses patients.

Il s’agit en quelques sortes d’un état de l’art actuel de la prise en charge chirurgicale ou non d’une rupture du ligament croisé antérieur, qu’elle survienne chez l’homme, la femme, voire même l’enfant, que le patient soit sportif ou non, afin de délivrer une information accessible permettant le meilleur choix de traitement.

Télécharger l’article au format pdf

8. Développement d’un renfort externe dans la chirurgie du ligament croisé antérieur : la plastie « Lilas »

La rupture du ligament croisé antérieur entraîne une double laxité, à la fois sagittale et rotatoire, car le mécanisme en rotation a également cassé dans des proportions variables des éléments de la capsule externe du genou.

Ce sont d’ailleurs ces structures qui ont été renforcées dans les années 60 avec l’intervention décrite par Lemaire en 1967 (renfort anti-ressaut restée célèbre).

Depuis l’accent a été mis sur la reconstruction du ligament croisé antérieur seul mais, malgré ces améliorations, les résultats cliniques ne sont pas toujours à la hauteur avec une laxité résiduelle chez 15% des patients et surtout des lésions possibles des ménisques longtemps après la reconstruction du ligament croisé antérieur.

Partant de ce principe (la reconstruction du seul ligament croisé ne redonne pas le genou originel), on assiste à un regain d’intérêt pour les renforts externes associées à une reconstruction intra-articulaire du ligament croisé antérieur depuis les années 2010, d’autant qu’une équipe Belge en 2013 a mis en évidence la présence inconstante d’une structure fibreuse dénommée ligament antérolatéral.

Différents montages ont été proposés depuis avec, malheureusement, des comportements biomécaniques différents.

De notre côté, nous avons fait un travail biomécanique en partenariat avec l’UTC de Compiègne (Université Technologique de Compiègne) de façon à respecter les prérequis mécaniques.

Partant de ce principe, notre équipe a mis au point une plastie externe inédite dénommée « Plastie Lilas » répondant au mieux aux divers prérequis trouvés dans la littérature.

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Initiée en 2018 et encore améliorée en 2019, cette plastie externe a toute sa place en complément d’une reconstruction du ligament croisé antérieur en cas de ressaut rotatoire explosif, de sport pivot contact, de sport professionnel, de reprise de ligamentoplastie, d’hyper laxité et/ou de recurvatum.

Elle requiert une grande habitude de la chirurgie du genou, à la fois arthroscopique et conventionnelle, et un réglage précis commun à toutes les ténodèses externes : serrage de la plastie à 20° de flexion en rotation neutre en évitant toute fixation en rotation externe excessive.

Les avantages espérés sont :

  • Une réduction significative du pourcentage de ressaut rotatoire résiduel,
  • Une répartition des contraintes avec une sollicitation moindre de la greffe du ligament croisé antérieur et donc un moindre taux de rupture.

Les inconvénients sont :

  • Une intervention supplémentaire donc un temps opératoire plus élevé et des suites plus difficiles,
  • Une absence d’amélioration du tiroir antérieur résiduel ou des scores cliniques,
  • Une évaluation clinique difficile en l’absence de test mécanisable du ressaut rotatoire,
  • Un risque de dégradation cartilagineuse.

Dans ces conditions, aujourd’hui, le traitement d’une rupture du ligament croisé antérieur doit être individualisé aux caractéristiques de la laxité du patient.

Le stade ultérieur sera l’évaluation cinématique du genou ainsi reconstruit et c’est dans ce sens que nous travaillerons en 2020 afin de personnaliser au mieux le traitement en fonction du type de laxité présentée par le patient, de ses prétentions sportives, des lésions associées des ménisques, de l’état des cartilages et du type de greffe disponible pour reconstruire.

C’est dans ce sens que nous travaillons depuis 2013 (première communication française étudiant le comportement cinématique du genou avant et après reconstruction du ligament croisé antérieur par des capteurs Bluetooth).

Lien video présentation Sofcot 2013

9. Nouveautés concernant la chirurgie du cartilage !

Le 7ème Cours Avancé de Knee Surgery a eu lieu en janvier 2018. Le succès des éditions précédentes était basé sur l’atmosphère amicale et l’interaction facile entre les participants et les conférenciers.

Pendant 4 jours, les chirurgiens orthopédistes hyperspécialisés dans la chirurgie du genou genou partagé ses connaissances et leur expérience avec leurs confrères. L’ensemble scientifique a comporté des programmes de base mais surtout les évolutions les plus récentes sur la réparation du cartilage.  Il a fourni des concepts et des lignes directrices pour optimiser notre pratique quotidienne.

 

L’année 2020 verra par ailleurs l’arrivée et l’emploi d’un substitut du cartilage dans certaines indications de réparations avec les premières interventions programmées dès mars 2020.

Télécharger le poster au format pdf

 

10. Développement de la pratique de l’échographie de l’appareil locomoteur en consultation

Les progrès réguliers et rapides des technologies d’imagerie en général et d’échographie en particulier, permettent au praticien de faire évoluer ses pratiques. Cela nécessite de notre part de nous adapter et de nous perfectionner sans cesse pour rester à la hauteur de ces enjeux médicaux, l’objectif étant l’obtention d’un diagnostic par des moyens le moins invasifs possibles De façon statique mais aussi dynamique (analyse du mouvement de la région étudiée) et seule l’échographie en est capable facilement.  C’est pour cela que nous sont proposées des journées originales dédiées à la pratique de l’échographie ostéo-articulaire.

En qualité de chirurgien ayant une pratique importante de l’arthroscopie et des procédures mini-invasives, le docteur Rouxel s’est formé à partir de 2017 à la pratique de l’échographie, en travaillant sous forme de station avec des démonstrations faites par des experts de renommée internationale. En 2018, une pratique régulière au chevet du patient a été initiée pour certaines pathologies touchant le genou et l’épaule.

L’utilisation de l’échographie de l’appareil musculo-squelettique lors des examens offre différents avantages : Tests rapides et indolores, diagnostics et pronostics plus précis, progrès mesurables et identifiables, traitement pouvant être ajusté en fonction des images et plaintes.

C’est surtout une méthode d’exploration musculo-squelettique dynamique totalement inoffensive et non invasive permettant d’affiner la réflexion sur les choix des traitements et l’évolution des patients, ce qui est capital.

En 2019, un appareil portable a été acheté permettant :

  • De compléter l’examen clinique manuel classique

  • De guider un geste d’infiltration en consultation (visualisation en live de la progression de l’aiguille sur tablette)

 

11.Poursuite des travaux de recherche sur la cinématique du genou

Nous savons que la chirurgie actuelle de stabilisation du genou en cas de rupture du ligament croisé antérieur ne restaure pas complètement l’anatomie fonctionnelle et seule l’étude cinématique du ressaut rotatoire permettra de progresser, encore que cette mesure soit standardisée lors de sa réalisation.

On s’oriente donc actuellement vers une analyse cinématique non invasive légère permettant des examens rapides que ce soit en consultation, au bloc, pour les deux genoux, à un coup raisonnable avec comme objectif final une vraie individualisation du traitement.

C’est dans cette perspective que notre projet a démarré en 2010 en partenariat avec l’Université technologique de Compiègne.

Les premiers résultats ont été présentés à la SofCOT 2013 (Première Française !), démontrant que l’analyse cinématique légère était faisable en pratique clinique mais imposait de nouvelles contraintes que se soit dans le recueil du signal, son traitement ou sa restitution de façon conviviale pour nous orthopédistes.

 

 

En conclusion, l’utilisation de capteurs inertiels devrait offrir à terme la possibilité d’obtenir des mesures cinématiques objectives et personnalisées de façon non invasive à partir d’une acquisition rapide pratiquée en routine clinique. Elle devrait permettre :

En préopératoire d’établir le classement des laxités en différents groupes.

En postopératoire de juger de ce que l’on a fait et de décrire la cinématique des patients insatisfaits en rapport direct avec une insuffisance de correction de la laxité rotatoire même en cas de laxité sagittale réduite.

Ces mesures permettent d’espérer personnaliser la reconstruction du LCA et pourquoi pas d’aider à la décision ou à la réalisation de gestes chirurgicaux complémentaires tel qu’une ténodèse externe (grand sujet d’actualité depuis la « découverte » d’un nouveau ligament par une équipe Belge en 2013).

C’est dans cette perspective que les travaux de recherche continuent cette année.

12. Accueil d’un nouveau Fellow dans le cadre de la préparation du DIU d’Arthroscopie

Le Dr Yves ROUXEL membre titulaire de la SFA (Société Francophone d’Arthroscopie), est à ce titre formateur en arthroscopie (genou, épaule, cheville, endoscopie extra articulaire), et responsable des mémoires présentés lors de l’examen final.

Il accueille de façon continue des chirurgiens en formation pour une période de 9 mois

13. Accueil régulier d’étudiants du secondaire et du supérieur

Chaque année, divers étudiants du secondaire ou du supérieur (Médecine, infirmières, kinésithérapeutes, podologues, stages de Lycée) sont accueillis par le Dr Yves Rouxel pour présenter sa discipline, que ce soit en consultation ou au bloc opératoire, et peut être générer des vocations futures… !

Et toujours la chaine youtube lecospfr  (45 vidéos en ligne)

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